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La collection Landscapes explore le rapport existant entre l’être humain et le monde physique. Les modes de vie effrénés actuels prennent peu en considération l’espace nécessaire à la conversation, à l’échange entre le physique et la psyché. La numérisation du réel, la dataïfication du monde ont accentué cette mise à distance en instaurant des interfaces contemplatives. Ces artefacts dématérialisent et créent une distorsion cognitive entre réel et réalité. L’humain passe à côté du monde comme si, finalement, il n'avait que peu d'importance. Dans ses tableaux, Louis Roobaert représente l’interdépendance qui relie les humains et lieux où ils évoluent.

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Landscapes invite les (spect)acteurs à côtoyer différentes facettes du monde, telles que des territoires reculés, des espaces planétaires, des explorations au centre de la terre pour engager un voyage initiatique, une conversation spirituelle.

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La matérialisation des Landscapes est tout sauf anodine. Elle est occurrence du monde, et façonnée par le principe d’équilibre instable. La cire permet aux tableaux d’évoluer dans le temps en fonction de l’espace où ils se trouvent. La fragilité des toiles, est un reflet de l’écosystème dans lequel elles évoluent.